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     Michou
    Symbole féminin du séga parmi les Géants de l'époque qu'étaient Michel Admette, Pierre Roselli, Max Lauret et d'autres, sa carrière est en réalité une ascension constante dans le panorama musical réunionnais.

    Marie-Christiane Denise Ducap alias Michou, hérite de son père Narmine Ducap la satisfaction du travail bien fait, la volonté de proposer un contenu susceptible de plaire au plus grand nombre, sans saborder sa musique. Elle a su esquiver les topos de l'époque pour inscrire son timbre "pincé", cinglant, dans toutes les mémoires.

    Un parcours unique au temps des bals, du séga électrique et des derniers orchestres.

     

     

     

     

    Sa musique constitue un formidable témoignage des années 70 à ce jour, permettant d'apprécier l'évolution dans la rythmique du séga, sa construction et ses sujets de prédilections soumis à des changements socio-culturels explicitement observables. D'autre part, chacune de ses chansons regorge d'expressions, de mot passés à la trappe de politiques langagières trop incertaines ou malmenées. Distinguée, il se dégage de sa voix même une fierté presque indescriptible, incarnation de la femme réunionnaise plantureuse, volubile et impartiale.

     

     

     

    Mamzelle Paula, la pêcheuse de "camayang", les cagnards d'autrefois arpentant le port tandis que Mr Paulo fulmine de n'être qu'un laissé pour compte. Des chroniques journalières, des ragots et "la di la fé" exposés avec une franchise simple, précise, une façon d'aborder la musique comme un constat : la création est partout et nulle-part, chaque relation et fait de société est potentiellement un séga d'exception, à condition d'avoir le talent nécessaire à sa mise en valeur. Ce que Michou et son équipe de l'époque ont su faire admirablement.

     

     

     

     

     

     

    Peut-être un de ces succès les plus probant de la deuxième partie de sa carrière. L'engorgement des routes et l'amoindrissement des espaces naturels (réellement naturels, pas structurés pas on ne sait quel paysagiste) posaient déjà problème à l'aube des années 90. Cette réalité ne fait que s'amplifier aujourd'hui du fait de la petitesse du territoire, posant des problématiques insolubles à long terme.

     

     

     

    pour écouter : http://www.musicme.com/Michou/

    sur facebook : http://www.facebook.com/pages/Michou-Chanteuse-de-S%C3%A9ga-La-R%C3%A9union/215912045093643

    Biographie et discographie : http://www.akout.com/michou

     http://fr.wikipedia.org/wiki/Michou_%28chanteuse%29

    http://www.runmuzik.fr/observation/muzikannuaire/groupes/michou.html

     

     

     

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     Chanteur du "Club Rythmique " dans les années 70 à l'époque dorée des bals dansant qui remuaient toute l'île , Michel Adelaide comme toute la pléiade de musiciens exerçant à l'époque ,  marque les mémoires mélodiques avec des succès comme " Mon Pied de Riz"  , " Compère Chinois" ou même " Dan ti Case en Paille " . Du vrai séga  , un vrai Ségatier ... !

     

     http://www.musicme.com/#/Club-Rythmique/albums/Sega-De-La-Reunion-3700089411649.html

     

     

     

    Dans Ti Case En Paille

     

     

     

     

     

    Pour écouter le reste de l'album avec le "Club Rythmique " , je vous conseille cette page :

    http://www.musicme.com/#/Michel-Adelaide/    

     

     

     

     

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     Rolland Raelison
    Rolland Raelison, personnage haut en couleur , figure incontournable de la production musicale Réunionnaise ( et plus particulièrement sudiste ) des années 60-70. D'origine Malgache, il s'aventure dans l'île avec deux atouts en main : sa formation de comptable et son expertise de musicien ! Il cotoiera des noms prestigieux , Luc Donat , Vinh San , les Jokarys , Peters , et son fils dont nous allons poster une des chanson , Patrick Raelison .

     


    Outre ces prestations, Roland Raelison officie aussi en tant qu’arrangeur, pour la maison de production Compagnie phonographique de la Réunion d’abord, puis pour d’autres studios et musiciens, mauriciens notamment. Après presqu’une année de réflexion, le musicien cède, fin 1974, à l’appel du maire de Saint-Joseph « Ti Guy » Hoareau, qui lui propose la direction de la maison des jeunes et de la culture (MJC). La famille Raelison s’installe dans le Sud Sauvage.Ce touche-à-tout et hyper-actif trouve encore le temps, avec Ahone Chan Kam Shu et Yves Son-Hui, de monter un studio d’enregistrement à Saint-Joseph. Le studio Royal permettra d’enregistrer et de faire connaître des jeunes de la commune et des environs, comme Harry Payet, mais il attire aussi des musiciens et chanteurs connus : Les Caméléons, les frères Lacaille, Narmine Ducap, Jo et Max Lauret... Il s'installera par la suite dans la commune du Tampon , où il ouvrira une école de musique dans laquelle il continue d'enseigner à ce jour . (source ?)

      

     

      

      

      

    Une chansonnette interprétée par Patrick Raelison. On peut l'entendre fredonnée par quelques habitants du sud, malgré son vieil âge...

      

      

    éléments de biographie : http://www.lexpressmada.com/4752/concert-madagascar/17814-rolland-raelison-jadis-et-naguere.html

    http://www.clicanoo.re/?page=archive.acheter&id_article= (payant)

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Rolland_Ra%C3%ABlison

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    Alain PetersAlain Peters, au delà du dialogue binaire séga/maloya, au delà de tout autres préoccupations politiques, économiques ou ethniques, à révéler la Réunion à sa propre personne.

    Sa musique, son oeuvre est d'un syncrétisme bienfaiteur. En elle, Alain Peters a cristallisé ses aspirations, ses déroutes dans une quête meurtrissante pour l'apaisement de l'âme, de son âme. Il a bien tenté de conjurer le sort par ses écrits désabusés mais toujours avisés, cherchant à formuler des réponses en ciselant l'irruption fragmentaire d'un " Kaloubadia "...

    Il a sillonné autant de genres musicaux que de religions, accompagné par d'autres figures importantes du renouveau musical réunionnais en cette fin de XXème siècle. Son vivant n'a rien d'un roman ou d'une tragédie, c'est celui d'une initiation frontale d'un être au monde de ses contemporains. Cette confrontation est antithétique, elle l'isole dans son reposoir d'ivresse et le condamne à un incompréhensible calvaire dont il est le principal auteur. 

     

     

     

     

     

    Si aujourd'hui un prix porte son nom ( le prix Alain Peters, décerné à de nouveaux talents locaux ) prix qui soit dit en passant, n'a rien de réellement honorifique pour sa mémoire,  l'héritage légué par cet immense artiste a fait l'objet d'une reconsidération méritée et intelligemment mise en valeur (notamment avec le label Takamba). Néanmoins, son apport, sa contribution majeure malgré une oeuvre plutôt restreinte gagnerait à être expliquée, popularisée auprès d'un public en contact avec des productions actuellement plus formatées. 

    Ne laissons pas de tels trésors tomber dans l'oubli, d'autant qu'ils ont été sources d'inspirations pour nombre de musiciens toujours en activité. L'oeuvre intemporelle d'Alain Peters est destinée à chacun par ce qu'elle est guidée par l'amour, cette valeur immuable et éternelle dont ses pérégrinations spirituelles lui avaient fait comprende la nécessité.

     

     

     Merci à tahitiansunset pour tous ces magnifiques vidéos !

     

     

      

     

     

     

     

    Sa vie, son oeuvre :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_P%C3%A9ters

    http://www.runmuzik.fr/patrimoine/musiciens/alain-peters.html

    http://www.akout.com/alainpeters

    Pour écouter : http://www.deezer.com/fr/artist/171327

    Plus d'infos : http://www.lebistrodecricri.net/t1909-alain-peters

    http://www.mondomix.com/doc/alain-peters

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    Henri Madoré" Ti doré " , " Zorro " ! Ces surnoms ont comme un parfum de vaillance princière, une renommée qu'il ne doit qu'à sa fougue. Henri Madoré bringuebalait sa guitarre et son harmonica telles les armes de l'effronterie, guidant la fronde populaire contre l'empatement et l'excès de sagesse.

    Le verbe délier et l'allure attachante, Henri Madoré offrait ses services pour le plaisir de la boisson ou de la déclamation, l'un n'allant pas sans l'autre. Ses fulgurances ont traversé toute l'île même si c'est à Saint-Denis ou Saint-Pierre qu'on semble l'avoir mieux connu.

    Un coup de " Mandoze ", et le simple alphabet suffisait à l'entrain magistral d'une composition.

      

     

     

     

     

     

    Le mombolo est un fruit à la peau rougeoyante aussi appelé " caca de chat " ( et oui...). Devenu de plus en plus en rare, peu de gens peuvent réellement dire quel est son goût, heureusement que grâce à Mr Madoré, à travers la comparaison avec son chapeau très remarquant pour l'époque, nous savons que ce fruit "rose, doux, bon à manger ! ".

     

     

     

     

     

    Narmine Ducap, un autre pilier de la musique réunionnaise, nous raconte son expérience et quelques anecdotes croustillantes à propos d'Henri Madoré et de la musique en général dans les années 50' 60'. Ecoute bien marmay :

     

     

     

    Biographie : http://www.runmuzik.fr/patrimoine/musiciens/henri-madore.html

    http://www.facebook.com/note.php?note_id=226258017385882

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Mador%C3%A9

    http://www.akout.com/henrimadore

    Sa musique : http://www.musicme.com/#/Henri-Madore/

    La pa besoin croire moin lé mort ! : http://boutique.patrimoine-reunion.org/fr/essai-histoire/100-madore-1990.html

     

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