• Chansons dan coeur !

     

     

    Chansons dan coeur !

     

    Encore une chanson passée au rang de mythe , pleine de tendresse et d'images , kaskavel , par Jean-Paul Cadet , mélodie métaphorique des plus douce !

     

    Véritable hymne que l'on doit au groupe Kayambé , tout ça i donne envie entend plis !  a la pou zot :

    http://www.musicme.com/#/Kayambe/albums/

     

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    "Moin l'envie marié moman", aujourd'hui telle déclaration passerait pour aveu de faiblesse et paraîtrait bien peu crédible,  face au lapidaire "Mi vé pa marié" de Yaëlle Trulès... N'est pourtant pas si loin le temps des mariages rondement fêtés, où sous la bâche éprouvée par une pluie curieuse s'évertuaient les inconditionnels des bals, des "Vive la marié!" gagnés par l'ivresse de quelques irréductibles chanteurs à la voix de rhum arrangé !   Les mariés étaient ceux qu'on avait connus depuis toujours, couple de zoizos en fleur pris dans l'effervescence des jours heureux, éclatants au milieu d'une farandole de plumes arc-en-ciel où tous étions invités; une réjouissance  ensemble et pour chacun.

    Nul n'était le besoin d'attribuer au mariage un thème de prédilection, d'en faire une cérémonie à la gloire du vert kaki ou du pourpre passion. Nul n'était le besoin d'exiger des invités une parfaite unité chromatique, de recommander que pour le bien de tous, idéal serait que la chemise à carreaux de monsieur trouve un écho, une tonalité harmonieuse dans la robe de madame. Ne venez plus comme vous êtes ( sans faire référence au slogan d'une célèbre chaine de fast food !) mais comme on veut que vous soyez: des sculptures sans aspérités, un catalogue neuf de couleurs unies dont sont facilement gommées les traces de pauvreté, de simplicité ou de manque de goût. De quoi ne penser qu'à soi le je jour J, à condition que tous aient rempli avec succès leur  missions ! Ne vous avisez pas de déroger à la règle, sans quoi vous serez dévisager telle la tâche de confiture sur le linge immaculé, coup de pinceau crinssant sur l'oeuvre du maître. Les mariés de vous lessiver d'un " lé pa grave" inquisiteur qui ne soulagera en rien votre sentiment de culpabilité.

    Un discours bien peu utile sur les us et coutumes du mariage qui se modifient avec une vitesse fulgurante. Hier tuer un cochon semblait l'exception pou un jour exceptionnel. Aujourd'hui, à moins de danser dans un château ou quelques grandes propriétés pour les yeux ahuris des invités, un mariage est un mariage raté.

    Si Révélation il y a, c'est celle d'un amour qui se préoccupe avant tout de lui-même et non de son entretien. Alors, si zot y marié, fo zot y aime !

     

     

    http://www.myxer.com/artist/id/21987680/R233v233lation/ 

     

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    On ne l'avait que trop oublié dans ce blog... rectification faite, voilà enfin un article sur Max Lauret !
    Artiste arc-en-ciel, au rapport fusionnel avec son univers chaleureux et atypique, il a, tout au long de sa carrière (et encore aujourd'hui ! ), développé un style unique et facilement reconnaissable. Jouant sur tous les tableaux, sa musique oscille tantôt entre ambiance vancances au soleil et séga "auto-biographique", où les relations humaines, les relations au mode de vie ont une place proéminente. On lui doit notamment des compositions majeures dans l'histoire réunionnaise : " Fanie", "Mon Vieux Papa", "Marie-Hélène" et bien d'autres incontournables. Par ailleurs, son séga n'est pas celui de la fête grandiloquente et automatisée, comme si à la Réunion on ne savait que danser pour danser, chanter pour se défouler immédiatement. Au contraire, après s'être essayer au slow, au romantisme à la créole, ou au divertissement fraternel, c'est dans un mélange de ces genres que Max Lauret reste le meilleur. Sa parole s'est attachée à notre histoire, elle a même accompagné quelques uns de nos instants les plus importants, elle semble revenir à chaque fois qu'on ait besoin d'elle.

    Partisan de ce qu'on pourrait dénommer le "Séga Coup d'Vent!", sur ses rythmes australs   "ni craze comme la rivé !". Il n'est pas grand besoin de réfléchir. Non pas que sa musique soit badine ou naïve, mais elle est bien essentiellement sensitive : elle nous transmet tout un pan de nous-même, nous fait face et nous invite à considérer l'état de notre âme.
    Décidément, Max Lauret, lui qui chantait avec profonde tristesse " Mi ça va, Mi viens", sera éternellement le gai luron de la chanson créole, celui qui saura nous toucher ou nous émouvoir sans fâcheries : quelqu'un pour qui le titre de ségatier prend tout son sens ...

     

     

     

     http://www.deezer.com/fr/music/max-lauret

     

     

     

     http://www.frequence-tropicale.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=122:max-lauret-30-ans-de-chansons&catid=41:news-artistes

     

     

     

     

     http://reunion.la1ere.fr/musique-reunion/index.php?page=article&numsite=3581&id_rubrique=3587&id_article=10271

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