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    En vrac

     

     

     

    L'effusion de groupes à vocation traditionnelle dans l'île est un incroyable indice de l'attachement d'un peuple à sa nature profonde . Ras Mélé mené par Charles-Henri Guelon ne failli pas à cette loi , et propose un Maloya à jamais empreint de familiarité et d'énergie. Néanmoins , Il ne suffit pas d'évoquer un sujet poir le faire vivre . Il est dommage que trop d'artistes se contentent de chanter le Maloya , en racontant le Maloya , sans proposer une lecture active et novatrice de ce que peut être notre patrimoine , et par conséquent de sa richesse.Cela est bien sûr plus facile à dire qu'à faire , et le risque d'être hors sujet est toujours latent. Mais essayer de réinventer un Maloya qui parfois semble une ressource usité , sans le dénaturer , c'est là qu'il faut persévérer !  En attendant , Ras Mélé est là , pour notre plaisir de réunionnais !

     

     

     

    http://www.deezer.com/fr/#music/ras-mele

     

     

    http://rasmele.free.fr/bio.htm

     

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    Serge Lebrasse

    Il a fallu du temps pour sortir le séga mauricien de la pénombre, pour le faire accepter comme une composante légitime de l'île.

    Bien entendu, Ti Frère (Alphonse Ravaton,1) et son séga tipik avait ouvert la voie, triangle et ravanne en bandoulière, mais c'est avec Serge Lebrasse que s'écrit l'histoire du séga moderne. Il fait partie de ceux qui ont favorisé l'introduction d'instruments électriques, originairement étrangers à cette musique.

    Ses spectacles non seulement à l'île Maurice mais de par le monde, ont contribué à une large popularisation du genre et à sa reconnaissance.

     

     

     

    Avant les années 50 et 60, le séga est considéré à l'île Maurice comme l'amusemement des franges populaires; il est déplacé, mal vu à cause de ses origines méconnues ou qu'on fait de semblant d'ignorer. Sa place est dans les "bals bobêches" à la campagne, loin des faveurs hautaines de la ville, des salons mais pas seulement.  Une partie de la population, dont les moins pourvus parfois, voit dans le séga un signe de débauche morale, un interdit avec lequel il ne faudrait trop fricoter sous peine de déshonneur.

    C'est ici que tout se joue. Certains artistes comme Jacques Cantin avec son séga "Noir Noir " mais aussi Serge Lebrasse et son plus grand succès "Madame Eugène ", vont révolutionner le genre en proposant tout d'abord une continuité avec la logique traditionnelle. On garde les mêmes instruments, les mêmes vêtements avec ses robes longues, lourdes et sobres. Ensuite, une fois que cette partie est ancrée durablement dans les conscienses s'opère le basculement, viennent guitare, basse, synthétiseur ou encore cythare. Les influences se multiplient, s'imbriquent et font revivre le séga, lui donne un engouement qu'il n'avait plus connu. Au coeur de ces changements, Serge Lebrasse et ses formations de l'époque (par exemple les Yankees) sont des arches de mémoire, de transmission privilégiés.

     

     

    Serge Lebrasse c'est aussi le Maurice touristique, les plages de sables blancs et les mers sans oursins, sans galets, d'un bleu turquoise qui laisse rêveur. Heureusement, il le reconnaît lui même et sait qu'il y a un avant et un après séga par rapport au tourisme. Cette industrie a largement contribué à l'expansion du séga, d'un type de séga, notamment grâce aux circuits hôteliers qui permettait et permet encore à un certain nombre d'artistes de vivre de leur musique.

    Plus de froufrous, de robes à volants, de chemises à fleurs colorées : il faut charmer son auditoire. En somme, plus d'artifices pour satisfaire aux besoins d'exotisme des touristes qui représente une manne financière non négligeable. Mais tant que le séga originel, typik ou ravanne, ne s'éteint pas et n'est pas prêt de l'être, tant qu'il est connu dans son plus simple accoutrement et qu'il peut servir de référence à tous, tant qu'un genre ne menace pas l'autre, alors ces pratiques peuvent s'harmoniser. Ce qu'à admirablement compris Serge Lebrasse, qui ne voudrait pas voir partir en fumée l'héritage extraordinaire laissé par ses prédecesseurs, mais qui sait aussi l'immportance de faire vivre les ségatiers et leurs arts,d'un façon ou d'une autre.

       

     

     

    Documentaire exceptionnel en 3 parties, qui retrace la carrière de Serge Lebrasse, mais offre également une rétrospective du séga et de son évolution. De Francis Jemon à Nancy Dérougère, de Roger Augustin à Ras Natty Baby, l'artiste donne son point de vue sur les styles émergents (à l'époque) et la nécessité de préserver la base, la source de tous ces courants avec un bon sens rassurant. A regarder indispensablement :

     

     

    une interview de l'artiste : http://www.lematinal.com/magazine/596-Serge-Lebrasse-Lartiste-dit-differemment-ce-que-tous-voient.rss

    + d'infos : http://www.maurice-direct.com/culture-mauricienne/musique/serge-lebrasse.html

    sur Ti frère et le séga : http://histoireithier.blogspot.fr/2009/08/jean-alphonse-ravaton-ti-frere.html

    sur Philippe Ohsan, celui qui a encouragé Serge Lebrasse à faire su séga son cheval de bataille : http://histoireithier.blogspot.fr/2013/01/biographie-de-philippe-ohsa.html

    sur le séga : http://www.radiomoris.com/forum/nouvelles-de-lile-maurice/7752-aux-racines-du-sega.html

     

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    Du bon séga  chanté tout en finesse , le Groupe Ravaz i fé Désord !! 

     

     

     

     

    Merci à l'auteur de ce Mix !

     

     

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    En vrac

     

    Le vocabulaire d'un enfant qui aime innocement son entourage  , et rapporte comme à un ami les évènements marquants de sa vie  , William Justine n'a pas l'apanage du poète créole  ou la verve versé du chanteur penseur , mais il a la sincérité  et la franchise du sentiment  ! Merci William !

     

     

     

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    Chanteur de la vie de tous les jours , " des hauts et des bas " , Edmond Euger narre avec réalisme l'homme réunionnais et le déroulement de ses jours , il en faut peu pour nous enjouer !

     

     

     

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