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Zarlor
" Zarlor ", jarre d'or ! Le fragile et précieux, objet d'une valeur inestimable pour celui qui en est le gardien. Bien qu'enfoui, pour se prémunir de la déconsidération et dévaluation que provoque le temps, ce trésor doit être l'objet d'une attention particulière, constante, sans quoi sa richesse intrinsèque se dilapidera dans l'insignifiance.
Fabrice Coupama n'a pas inventé cette richesse, elle lui a été transmise, il se l'ai même accaparée en revendiquant sa filiation et son attachement à la tradition.
Zarlor tente toutefois un rapprochement avec des passés similaires ou jugés approchants, en interrogeant la possiblité d'un maloya "Blouz", né de la servilité, de la nostalgie, du malheur de l'éxilé.Sans artifices, les percussions déroulent leurs hymnes, leurs trames pour accompagner le chant et la parole, la conduire au bout de sa peine sans jamais la supplanter parce qu'indissociables.
Enfin, “Ti kanar kwin kwin, maloya pou marmay” fait de Zarlor un instrument de désacralisation du maloya, une initiave qui démontre le potentiel de la musique traditionnel comme outil pédagogique. En dépouillant le maloya de ses mystères et de son caractère initiatique (souvent à tort), Zarlor en fait la propriété et la priorité d'une jeunesse en période de distorsion identitaire.
Un passage de flambeau pour la perpétuer ce qui a été et initié ce qui sera...https://www.facebook.com/pages/Zarlor/200449203301209?sk=info
http://www.temoignages.re/la-reunion-zenes-maloya,35783.html
http://www.azenda.re/sorties/zarlor.html
Zarlor, c'est un conte à découvrir ici :
http://kiltirlarenion.e-monsite.com/pages/lezand-kreol/zarlor.html
Tags : zarlor, maloya, séga, kwin
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